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1ère Journee de l'Algérie - 24 - 25 novembre 2006

 

Rencontres économiques

Les Rencontres Economiques ont été mises en place à la demande du Président de l'association France Algérie Pays Catalan et organisées par la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales. Cette manifestation qui s'est déroulée au sein de la Chambre de commerce de Perpignan, a réuni des hommes d'affaires, des entrepreneurs, des intervenants du monde économique et des responsables politiques, et a permis d'établir des ponts, d'initier des projets, d'ouvrir des marchés entre les deux rives de la Méditerranée et de faire découvrir les opportunités qui peuvent exister entre notre région et l'Algérie d'aujourd'hui. Sur un ton convivial donné par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Perpignan qui a accueilli les intervenants autour d'un buffet dans les salons de la C.C.I., M. Bernard.FOURCADE, le président de la C.C.I. de Perpignan a ouvert les travaux en souhaitant la bienvenue à tous les participants, tandis que le président de France Algérie Pays Catalan, M.Pierre-Paul HAUBRICH a tenu, quant à lui, a expliquer le pourquoi d'une " une journée de l'Algérie " et à remercier les institutions qui ont apporté leur soutien à cet événement.

 

Rencontres économiques - 24 novembre 2006

L'évolution vers le libéralisme : Tout d'abord, l'ensemble des participants a mis en évidence l'évolution économique et démographique de l'Algérie contemporaine qui s'émancipe, de par sa détermination à conquérir un plus vaste marché, depuis la fin du régime centralisé qui avait freiné la création d'entreprise et le partenariat industriel. En effet, l'Algérie a changé de politique économique. En passant au régime libéral, elle est, en 4 ans, devenu un pays attractif qui achète et sait acheter. Pour preuve, son taux de croissance est de 5.3%, son PIB par habitant est de 3200$, soit l'équivalent de 2400€grâceà la hausse des recettes pétrolières ; son rendement prévu fin 2007 s'élève à 100 milliard de $. Elle est aussi, le 4ème producteur mondial d'hydrocarbures.

Les opportunités pour les entreprises françaises: De plus, les opportunités de marché pour les entreprises françaises se sont multipliées, grâce aux récents accords de l'union européenne qui permettent une ouverture du marché économique algérien. Dans le contexte actuel, il est envisageable que le secteur bancaire se développe et que la formation prenne une place plus importante. En effet, malgré l'augmentation de 27% des exportations et 70% des investissements l'année dernière, le pays qui sort d'un système d'autoprotection dû à 10 ans de situation politique très instable (du au terrorisme) souhaite aujourd'hui davantage de partenariat avec les marchés locaux. Afin de promouvoir les intérêts des entreprises à investir et s'implanter en Algérie, l'Etat algérien a mis en place une politique de financement des logements, des transports, et des équipements urbains mais aussi un plan de charge public avec un réseau de sous-traitants locaux qui va permettre d'optimiser les rendements. Malgré un texte du code d'investissement qui présente quelques failles, de nouvelles dispositions sont envisagées dont une augmentation des garanties et la suppression des barrières bureaucratiques. D'autres mesures représentent un avantage à s'implanter en Algérie, comme l' aide aux investisseurs qui peut être acquise pendant 3 ans, la main-d'œuvre peu coûteuse, l'OCBA (ouverture du capital banque algérienne) et la situation financière du pays qui n'a jamais été aussi bonne. De plus, l'Algérie s'est fixée un plan de relance économique jusqu'à 2009 car elle a besoin de partenaires étrangers qui lui transmettent le savoir-faire dont elle a besoin. Car les exportations actuelles n'incluent pas ce type de relations, et l'investissement étranger s'élève pour le moment, à peine, à un milliard de $. Il est important de rappeler que la confiance est une valeur indispensable au bon déroulement des affaires franco-algériennes, comme nous le témoigne l'entreprise Seal France, représentée par Mr Noack, au contact du marché Algérien depuis 6 ans. En effet, cette société apporte une compétence française à la main d'œuvre algérienne et conseille vivement de mettre en place un échange avec ce partenaire fiable qu'est l'Algérie. Selon les entreprises françaises implantées, la crainte des investisseurs potentiels provient essentiellement de suspicions qui ne sont plus fondées car la situation économique de l'Algérie est bonne et le risque à l'investissement n'existe plus. C'est ainsi que, à titre d'exemple sur notre département, l'entreprise Pyrescom, dirigée par le président du G16, Robert Guichet, s'est implantée à Oran et à Alger. Le seul problème mis en évidence est d'origine bancaire ; toutefois la création de fonds d'investissements se développe.

Les appuis possibles : Ces Rencontres économiques ont aussi permis aux entreprises présentes de s'informer sur les appuis auxquels elles peuvent bénéficier afin de prospecter le marché algérien comme par exemple les services de la CFCIA (chambre française de commerce et d'industrie en Algérie). En effet, cet organisme a la vocation d'appuyer les entreprises françaises lorsqu'elles désirent prospecter le marché algérien. C'est pour cela qu'une délégation de 30 personnes à Alger et à Paris élabore annuellement une stratégie d'accompagnement lors de foires et salons avec labellisation France ; l'intérêt essentiel pour les dirigeants repose dans l'accompagnement et l'encadrement de leur projet. Actuellement, la CFCIA compte 1500 entreprises françaises adhérentes en Algérie, et prévoit en 2007la réalisation d'un pavillon France sur six à sept salons sachant qu'approximativement 350 adhérents participent à ces manifestations. C'est pourquoi, il est indispensable que l'ensemble des entreprises soit informé de l'aide qui peut leur être apportée pour franchir le cap de l'investissement. Ce que rappelait Jean-François Heugas, directeur de la Chambre Française de commerce en Algérie qui précisait également que cette dernière soutenait les entreprises françaises à s'installer en Algérie.

Rencontres Culturelles - partie 1
   
Rencontres Universitaires - partie 2