Le mot du président

En 2005 Perpignan a accueilli la Conférence Permanente de l’Audio Visuel Méditerranéen.

Je représentais, pour cet évènement Radio Catalogne Nord et tout a démarré.

Un déjeuner : une table ronde avec quatre algériens, un croate, une égyptienne, mon épouse et moi.

Une proposition , une idée folle d’Aline (Présidente de l’Académie Artistique du Pays Catalan ) qui propose une exposition de peinture en Algérie, mon pays de naissance.

Je suis pétrifié et ému. Vais-je revoir mon pays ? Yazid Arab, jeune réalisateur algérien (de l’âge de mon fils) en relation avec la télévision algérienne nous donne, quelques jours plus tard, une réponse positive.

A la Radio Télévision algérienne à Alger. Nazim Mekbel, journaliste à El Watan nous introduit journalistiquement.

Alger, Oran, Mostaganem (ma ville natale). Un accueil des plus chaleureux. Je ressens des sensations, des odeurs, des paysages. En résumé, je retrouve mes racines.

Les artistes algériens nous apportent une sincérité et une ouverture d’esprit que je n’imaginais pas. Cet échange me redonne une tonicité et une dynamique profonde que j’avais oubliées.

France Algérie Paris, grâce à Gérard Levantal, va nous apporter un appui relationnel non négligeable.

Et depuis l’aventure ne s’arrête pas.

Ensuite, lors d’une « journée de l’Algérie » à Perpignan où je teste avec succès une trilogie culturelle, économique et universitaire Karim Sergoua, Rachid Nacib, Fathy Bourrayou, Chaabanne, Mustapha Sedjal, tous de grands artistes me demandent d’organiser une « caravane en Algérie ».

Mostaganem, Alger, Béjaïa, cette première caravane d’un mois va être la clé de voute de cette merveilleuse aventure algérienne puis méditerranéenne.

Mostaganem va être la base des actions concrètes à réaliser. Aziz , Hachemi, Norredine m’apportent une nouvelle amitié sincère qu’il me sera difficile d’oublier.

Ainsi, Amine, Yazid, Karim, Nazim, Amina, Samira, Afifa, Nadjet, Paco, Fekar, Kader, Gérard, Lise, Raoul, Sacha,Marie, Marlène, Fanta, Djamal, Francesca, Michel, Père, Matis, Jep, Mohamed, Gisèle, Moncef, Boualem, Momo et les taxieurs, Danièle, Ahmed, Arezki, Ali, Pierre, Vincent, Erell, Bouzid, Sofia, Nadia, Abelhamid, Karia, Benamar, Redouane, Adlan Saïd, Reda, Soraya, Djamila, Maïssa, Sylvain, Omar, Bichette, Amina, Zohra , Christiane, Samy , Jean Paul, et tous les autres.

Tous ces prénoms en vrac m’ont surtout aidé à redonner un sens à une existence d’une grande valeur morale : AMITIE, SINCERITE.

Aujourd’hui 15 villes ont été visitées du Nord au Sud dans ce pays immense et riche.

Enfin nos actions culturelles permettent aussi un rapprochement économique et universitaire.

Ainsi pour moi l’homme est au centre de ces relations qui seront ininterrompues.

Pierre-Paul